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Par bourok le 10 Novembre 2005 à 10:01
(31-01-2005)
Les années ont passé et tu as bien vieilli
Tes traits se sont fanés et le regard terni
Mais tu es toujours le même vieux loup
Au fond, toujours le même vieux fou
De ta tanière, tu regardes le monde
La rage et le tonnerre qui grondent
Hermite résolu, dans la chaleur moite
Des murs desquels tu fais ta boite
Mais ça et là pas de Pandore,
Pas de clef .. perdu le nord.
Le souvenir des années vertes
Ou déja tu creusais ta perte.
Déjà tu préférais aux nuits endiablées
Retrouver ton ami et philosopher
Un café une carabine quelques cassettes
En dégommer de ta place chaque facette
Rire du monde, de ses errances
Se féliciter de notre chance
Du goût exquis des récompenses
Glanées, toujours, depuis l'enfance.
Et puis tu as quitté ta ville
Chacun s'est suffi d'être facile
Pas de passion pas de Graal
A poursuivre tant bien que mal
Une vie douce et apaisante
La femme rêvée était présente
Les amitiés distantes sont mortes
Certaines, rares, ont été assez fortes
Tu ne t'es pas vraiment sacrifié
C'était ton choix de te gâcher
Tu ne sais pas courir pour le zèle
Et tu ne voulais rien de plus qu'elle
Salomé disait elle, elle sera Salomé
Un nom plein de soleil qui s'accordait
Si bien à l'origine du tien.. David
Mais ces mots n'ont mené qu'au vide
Elle est parti comme on s'envole
Elle est parti comme on décolle
Crachant alentour ses napalms
Des maux te délivrant les Palmes
Tu n'étais pas sur de tes sentiments
Et tu le disais quelques jours avant..
A ton ami inquiet du regard qui perlait
Lorsqu'elle raccrochait l'air détaché
"Tu l'aimes?" Demanda-t-il.. comme un frère
Et toi de réfléchir pour ne rien taire
"Je ne sais pas.. vraiment je ne sais pas
Je me demande si l'habitude a pris le pas
Mais je crois que je l'aime oui, je crois
Et quand bien même je ne l'aimerais pas
Jamais je ne la quitterai et je l'aimerai
Du mieux que je peux, elle m'a trop donné"
Compréhensif, son regard s'échappa...élégance
De te laisser sécher d'un coup de manche
Ce coeur qui tremblait au bord des cils
Toute cette vie pendue à ce simple fil
Qui cassa.
Les années ont passé et tu as bien vieilli
Tes traits se sont fanés et le regard terni
Mais tu es toujours le même vieux loup
Au fond, toujours le même vieux fou
De ta tanière, tu cherches ta blonde
D'amours en maîtresses tu vagabondes
Amant de passage, dans la chaleur moite
Des étreintes dont on te gâte
Mais ça et là point encore,
D'amour à perdre le nord.
Aimeras tu à nouveau infidèle 'poète'?
Donneras tu ce coeur que l'on te prête
Et qui cassa.......
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