• Doux vitriol

    (18-12-2004)


    J'ai gravé dans ma chair cette marque insolente,
    Qui sait me rappeler comme un songe vous hante,
    La chaleur de sa peau, le gout de ses baisers,
    Ses caresses incendiaires, ses messages enflammés..
    Et si la nostalgie ne survit en mon corps,
    Le cuir lacéré, lui, me rappelle à mon sort,
    A cette nuit fragile bercée par ses sourires,
    A mon être immobile devenu son empire.
    Mais sa griffe, traitrise, voulait gouter le sang,
    Comme un poignard s'habille d'un regard innocent.
    Chaque jour que Dieu fait, ou le soleil s'égare,
    Ses rayons ont l'effet, d'un prisme à mon regard,
    Et je puis en supplice, contempler à nouveau
    L'amère cicatrice stigmatisant ma peau.


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