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(10-01-2005)
J'ai trouvé dans ses yeux une lumière exquise
Douce chaleur d'un feu le soir sur la banquise
Elle a du pouvoir sur ma volonté
Sur mes sens, sur mon être entier
Elle a glissé en moi les frissons les plus fous
De terribles émois loin dans mon coeur de loup
Elle a du pouvoir sur mes songes
Sur les désirs qui me rongent
Toutes ailes déployées, mon ange passe
Toute L déployée elle m'enlasse
Elle a du pouvoir sur ma vie
Sur mes gouts, mes envies ...
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(30-12-2004)
Cette danse a des vertus qui sans cesse font renaître
Le feu en mon corps et la force en mon être
Tel le métal au four, incandescent et souple
Rouge de plaisir lorsque nos sens s'accouplent
Je perçois l'infini désir de ta chair
Mêlant à l'envie l'Eden et l'Enfer
Fiévreuse volupté déracinant les corps
Pour ne laisser paraître que deux êtres morts
Morts de s'être enlacés au fort de la tourmente
Epuisés d'une étreinte tel l'amant à l'amante
Confinés alors en leur quintessence
Tel le phœnix prêt à la renaissance
Amie tu me délivres de mes liens
Par ce baiser je me fais tien
Que le sang à nos lèvres signe ce pacte
Que des scribes anciens en prennent acte
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(30-12-2004)
Perdre la vie, perdre l'envie,
Le goût des choses, à la folie
Tu m'as laissé à demi mort
Tu as cru que j'étais plus fort
Mais je t'aime,
Y a pas de mots pour te le dire,
Que des sanglots, que des soupirs
Je t'aime..
J'ai plus de larmes pour te pleurer
J'vendrais mon âme s'il le fallait
Prenez mon corps, prenez mon être
Mais pas la femme que j'ai vu naître ..
Je l'aime...,
Y a pas de mots pour le lui dire,
Elle est ma vie, mon avenir ...
Je l'aime ..
Que mon sang coule dans les rivières
Si personne n'écoute mes prières
Ma vie s'effondre et je regarde
Mon bonheur comme un jeu de carte
Je l'aime...,
Y a pas de mots pour le lui dire,
Je vais mourir de trop souffrir
Je l'aime ..
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(07-01-2005)
Le vide, un vide abyssal qui m'étreint l'âme,
Un vide absolu, cette obscurité effrayante
Qui noie dans son antre les dernières larmes
D'une lumière qui s'étiole, lancinante
Plus un bruit, les sens tous aux aguets,
Mais rien pour troubler l'angoissante
Quiétude, au parfum de mausolée
Sous les ténèbres rampantes...
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(30-11-2004)
Jamais, non plus jamais, je ne pourrai goûter
A la douce caresse de l'astre solaire,
A la chaleur enivrante de ses baisers,
Un matin de printemps au bord du belvédère.
Son aveuglante lueur n'a plus le pouvoir
Que de meurtrir ma chair et de blesser mon âme
Et je ne puis risquer de sortir, sauf le soir,
Sans qu'il ne glisse en moi sa meurtrière lame.
Ainsi donc nous sommes maudits moi et les miens...
Privés de lumière plus que dans l'espace,
Je peux sentir l'ombre insatiable en mon sein
Dégénérant l'homme en bête, sanguinaire menace.
Mesdames, fermez vos portes et cachez-vous,
Car la nuit tombe déjà et je sens la faim.
Si vous ne résistez, soyez à mon goût,
Ce soir l'éternité croise votre chemin.
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